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Les cadeaux qui emballent


La mode est au haut de gamme, au personnalisé, au pratique ou aux produits écolos. Lorsque vos clients ou fournisseurs vous rendront visite dans les jours à venir, il y a fort à parier qu'ils ne se présenteront pas les mains vides.

C'est la saison des cadeaux d'entreprise de fin d'année. Pour le donneur, il s'agit d'entretenir la qualité des relations (d'affaires) ou de rappeler que l'on existe. Aux heureux bénéficiaires d'en tenir compte, ou pas, pour les signatures de contrats à venir.
Dans la région, le champagne est inévitablement au hit-parade. Mais trop de champagne tue le cadeau. Certains patrons se retrouvent, début janvier, avec des murs de caisses dans leur bureau et ne savent plus trop qui a offert quoi. Ces attentions se vident lors des pots du vendredi ou finissent, parmi d'autres flacons anonymes, dans les caves personnelles. Plaisant pour ceux qui se rafraîchissent à peu de frais, pas très efficace pour les entreprises qui ont cassé leur tirelire.

De la publicité à peu de frais

Pour se démarquer, et remédier à l'éphémère de la liqueur, beaucoup choisissent d'adresser leurs bouteilles en coffret. Professionnels du cadeau d'entreprise comme maisons de champagne redoublent d'imagination pour marquer les mémoires. On compte deux tendances principales : le coffret de facture soignée à garder chez soi, ou l'étui isotherme high-tech, que le récipiendaire pourra transporter à loisir.
[lightbox title="Michel Villeger" group="" href="http://www.lunion.presse.fr/datas/pqr_photo/2009/12/08/0000394602-0_w_230_h_230.jpg?1264762039" width="" height="" class="" iframe="false" photo="false" close="true"][/lightbox] Bouteille ou pas, pour éviter que son investissement sombre dans l'oubli, il faut du select et du sélectif. « La tendance actuelle est au haut de gamme et à l'objet personnalisé. Aujourd'hui, les entreprises préfèrent offrir quarante ou cinquante objets très personnalisés que 1 000 briquets. On préfère faire des gros cadeaux aux plus gros clients que de petits cadeaux à tout le monde », explique Anthony Villeger, responsable du marketing chez Samm Tradding, une société familiale spécialisée dans le cadeau d'entreprise. Parmi ses pépites, la société rémoise cite l'exemple d'un coffret de poker, finition cuir, gravé au nom d'une entreprise, contenant tout ce qu'il faut pour jouer, des cartes à la bouteille de whisky. « La personne qui reçoit le cadeau doit se dire que c'est une chose qu'elle n'a jamais vu. Elle doit avoir l'impression que l'objet a été fait pour elle », explique Michel Villeger, directeur de Samm Trading.

Le simple et le pratique peuvent faire mouche. À chaque bénéficiaire de mesurer la valeur de l'objet en fonction de l'usage qu'il en fera et de ses moyens. Ceci explique le succès du bodywarmer. Ce blouson sans manches, destiné aux gens de terrain, ne fera ni chaud ni froid au cadre abonné au manteau en cashmere. Mais il sera très apprécié, par exemple, du vendeur ou du magasinier. Ce personnel prescripteur se retrouve ainsi à faire de la publicité pour une marque à son insu et à peu de frais, pour celui qui le lui a remis.
Les sociétés d'intérim peuvent aussi « fidéliser » leur main-d'œuvre en leur offrant de jolis coupe-vent. Quelques dizaines d'euros ne représentent pas grand-chose par rapport à l'investissement en formation, publicité ou tests, consenti par ces sociétés pour conserver sur leur carnet d'adresses un volume constant de travailleurs.
Faire un cadeau, c'est se montrer généreux et parfois dévoiler son sens des économies.

Sources :  L'UNION ECONOMIE | Julien Bouillé - Noël 2009


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